MORT D’UN GUERRIER

 A l’intérieur de tes yeux noircis, la vie s’est éteinte emportant ton cri

Manipulé par ces foutues lois, tu n’as pas eu le choix…

Toi, homme simple de la rue, tu ne respires plus!

Cette guerre tu la maudissais déjà en la haïssant tout au fond de toi

Un seul petit faux pas, la mort t’a bercée dans ses bras

De ton corps brûlé il ne reste plus rien qu’un visage sans lendemain

De ta chair tu vas nourrir les vers

Matière tu reviens à la Terre…

Soufflé par une bombe, ce terrain sera ta tombe

Tous tes rêves sont carbonisés au nom de la société…